L’été dernier, Armalith® organisait pour la première fois un événement exceptionnel, les Armalith® Test Days, afin d’évaluer quel est le jean le plus résistant. Mis à rude épreuve, une soixantaine de jeans ont ainsi flirté avec l’asphalte du circuit Jean-Pierre Beltoise dans les Yvelines. Parmi eux, des marques historiques de jeans issus du prêt-à-porter. Mais aussi des modèles de jeans moto conçus en diverses matières (Kevlar, Armalith® de différentes qualités…) avec des finitions variées (coupe, délavage…). Et même un prototype provenant de la nouvelle collection Royotec, le célèbre tisseur détenteur de la licence officielle Armalith®.
Mais lors de ces journées test, un modèle en Armalith® de la gamme BOLID’STER a particulièrement marqué les esprits. En effet, le RIDE’STER a repoussé les limites en glissant sur 91 mètres après une chute à 120 km/h… Et aucun trou à déplorer. Notre jean de l’extrême a tout simplement battu un record mondial ! Retour sur ces trois jours fous des Armalith® Test Days.
Les Armalith® Test Days consacrent les deux premiers jours aux tests scientifiques. Ils sont réalisés à huis clos, selon un protocole précis. L’organisation des cascades, scrutée sous toutes les coutures, est confiée à David Julienne, petit-fils du légendaire casse-cou français du cinéma, Rémy Julienne. “D’habitude, on laisse des traces de gomme sur la piste. Là, c’est la première fois qu’on laisse des traces de jeans !” s’amuse le conducteur des équipes de cascadeurs.
Sur une portion de 56 mètres du circuit, des plots sont disposés tous les 5 mètres. Pour éprouver chacun des jeans qu’il porte, Christophe Roblin, cascadeur professionnel de renom, fait du “tire-fesses”, tracté par un Hummer lancé à une vitesse de 28 km/h. Ces mesures ne sont pas choisies au hasard. Elles correspondent aux deux normes exigeantes de résistance à l’abrasion, auxquelles l’Armalith® se compare.
D’une part, Cambridge, référence historique pour la compétition moto et karting sur circuit, qui teste l’abrasion sur les vêtements en cuir sur une distance d’exactement 56 m. Cela correspond à l’abrasion d’une bande de papier de verre qui défile à 8 mètres par seconde précisément (soit 28 km/h) pendant exactement 7 secondes. D’autre part, la norme allemande Darmstadt, qui prend en compte le coefficient de friction pour calculer la vitesse d’abrasion. Cette dernière va plus en détail, mais sur de petites distances de 10 à 32 m, correspondant à un usage urbain du deux-roues.
Sous les feux des projecteurs, le regard attentif des experts et l’œil observateur d’un huissier, les tests se suivent, mais ne se ressemblent pas. Tout simplement parce que cette démonstration réalisée en conditions réelles apporte son lot de surprises. Car, contrairement aux tests effectués en laboratoire avec un jean frotté sur une bande abrasive pour simuler un glissement, les Armalith® Test Days se déroulent sur une authentique route et reproduisent une chute réelle à deux-roues, avec une vraie personne. Le revêtement réaliste, le poids du pilote, mais aussi les points d’appui de son corps sont donc pris en considération.
De fil en aiguille, ces tests in situ révèlent aussi que le marquage CE manque de fiabilité. Cet étiquetage est pour l’instant obligatoire pour les casques et les gants, mais ne l’est pas encore pour les pantalons. Pourtant, certains l’affichent déjà. Et dans le lot de jeans testés, certains évalués CE en catégorie AAA se déchirent avant les jeans en Armalith® qui concourent dans la catégorie AA.
Alors à quand une norme Armalith® pour tester à la fois la distance et la vitesse d’abrasion sur les pantalons ?
Armalith® Test Days réserve sa troisième journée à des invités curieux d’éprouver le denim en Armalith®, comme l’acteur Olivier Pagès. Ou encore Julien Guaquier, coprésident de la Fédération des motards de France, rejoint par la presse et des leaders d’opinion. Certains se sont même prêtés au jeu en se suspendant derrière le Hummer pour tester eux-mêmes la résistance à l’abrasion de l’Armalith®. Parmi ces téméraires, citons les journalistes Christian Duc, Carole Huyvenaar, Raphaël Levy et Nadège Papignies. Mais aussi les influenceurs Steve Ruffino, Alyson Lily et Hélène Lacloche. Sébastien Jarrot, patron de la marque Esquad et Olivier Farjot, directeur commercial de Helstons, se sont aussi frottés au macadam. Ainsi qu’Isidre Linares Raspall (consultant en ingénierie tissus techniques) et Daniel Alguacil (directeur des ventes) chez Royotec. Sans oublier Omar Rharrabti, délégué bénévole de la Mutuelle des Motards et fervent défenseur de la sécurité routière.
Il faut bien l’avouer, l’exercice n’est pas facile et nécessite un certain courage. Aussi, après avoir un peu serré les fesses, tous les invités sont à nouveau tombés sur leur séant. Mais de stupéfaction cette fois, en constatant l’incroyable résistance des jeans tissés en Armalith®.
Lors des Armalith® Test Days, le modèle RIDE’STER donne du fil à retordre aux organisateurs et aux cascadeurs prêts à en découdre. Le jean fabriqué en Armalith® par BOLID’STER ne montrant aucun signe de faiblesse, les équipes décident de le pousser à l’extrême. Et c’est une première mondiale. Lancé à 120 km/h derrière le Hummer, le cascadeur se lâche sur l’asphalte du circuit et entame une glissade de plus de 90 m. Et le résultat est juste hallucinant. “Aucun trou ou percement. Seules des déchirures à certains endroits ne laissant pas entrevoir les sous-vêtements portés par le cascadeur.” constate l’huissier. Pour rappel, un pantalon en cuir résiste sur 60 mètres maximum.
Le RIDE’STER en question s’expose au salon EICMA de Milan, le rendez-vous incontournable des passionnés de motos depuis 1914.
À l’origine des pantalons de protection, on trouve des vêtements résistants, mais conçus avec des matériaux imperméables qui tiennent chaud et des tissus lourds et épais. Inconfortables et rigides aussi bien à califourchon que debout, ils sont trop souvent délaissés au profit d’un jean classique en coton. Celui-ci offre souplesse et confort, mais malheureusement aucune protection. Et on le constate lors des tests où des jeans de grandes marques sur le banc d’essai ne font pas un pli. Battus à plate couture, ces jeans partent en lambeaux en à peine 5 mètres.
L’Armalith® est un tissu français révolutionnaire, inventé par Pierre-Henry Servajean, visionnaire inspiré par ses passions pour la moto, la mode et les belles finitions. Protégé par un brevet international, l’Armalith® combine à la fois haute résistance, anti-échauffement, confort et allure. Bref, un tissu de génie qui a de la gueule, suffisamment solide pour vous protéger quand vous vous cassez la gueule !
Avec un vêtement en Armalith®, on ne renonce ni à la sécurité, ni au confort, ni à l’élégance. Puisque ce tissu offre un équilibre optimal entre robustesse et liberté de mouvement, l’esthétisme en plus. En effet, visuellement, un jean en Armalith® ressemble à un denim classique. Au toucher également. Et à force de le porter, il épouse le corps, se fait à nos formes et devient une seconde peau.
Pour que, lors d’une chute à deux-roues, l’expression “avoir chaud aux fesses” ne soit plus qu’un lointain souvenir, l’Armalith® protège non seulement du frottement lié à la glissade sur la route, mais aussi de la montée en température inhérente à cette abrasion, qui entraîne, dans la plupart des cas, des brûlures graves de la peau. Par exemple, en cas de chute sur une route en été, où le revêtement grimpe à 35-40 degrés, un jean classique en coton montera jusqu’à 100°C au point d’impact, quand un jean en Armalith® attendra une moyenne de 46°C. Et c’est bien là tout l’avantage de l’Armalith®. “Il dissipe l’énergie et retarde la surchauffe du tissu grâce à sa haute conductivité” explique Pierre-Henry Servajean.
De plus, l’Armalith® est un bon compromis entre un cuir et un pantalon en matière synthétique (polyamide, polyester, Kevlar…). En effet, il brûle moins et freine suffisamment pour écourter la glissade sur route. Il limite ainsi les risques de percuter un obstacle qui rendrait la chute fatale.
Lors des Armalith® Test Days, Julien Cesbron supervisait la sécurité. En 20 ans de service comme pompier, Julien est intervenu sur quantité d’accidents de deux-roues. Totalement bluffé par les performances des jeans tissés en Armalith® dont le RIDE’STER, il rêve d’un monde où les motards pourraient s’équiper d’une telle toile de chute, à la fois résistante et confortable. Après tout, un biker qui ride sans Armalith®, c’est un peu comme un parachutiste qui saute sans sa toile.
Propos recueillis par Claire Pimenta de Miranda