Les genoux, comme l’ensemble des membres inférieurs, sont très exposés lors des chutes moto. Lors des accidents de moto en Europe, seulement 30% des riders portent un pantalon spécial moto et bien souvent les protections choc n’y sont plus ! Pour plein de raisons :
À ces raisons invoquées par les intéressés (étude MAIDS selon principes OCDE), nous ajoutons que les protecteurs de chocs certifiés CE-1621 insérés dans les vêtements offrent une très faible, voire symbolique protection au regard de la violence d’une chute moto.
Nous en sommes conscients, il est parfois difficile de savoir comment protéger efficacement nos genoux, tout en préservant un confort de conduite.
Contrairement à toutes les marques d’équipement moto du marché, BOLID’STER attache une importance prioritaire à la protection contre l’abrasion et les lacérations aux jambes.
La protection choc, bien que traitée très professionnellement et technologiquement par BOLID’STER, se place au deuxième rang des priorités d’un pantalon moto.
Alors pourquoi un tel positionnement de notre part ? Et surtout à contre-courant des équipementiers, revendeurs, journalistes et autres organismes de certification ?
Dans 70% des accidents de moto (Etude MAIDS), le pilote souffre d’abrasions et de lacérations des membres inférieurs. C’est pour cette raison que nous concevons nos produits avec une obsession : protéger de l’abrasion.
Pour protéger de l’abrasion lors d’un accident, il faut d’abord que ce jean soit présent le jour où l’on perd l’avant de sa moto.
Pour que ce jean soit présent le jour du rdv avec l’asphalte, il faut que ce jean soit votre préféré, celui que vous adorez pour son stretch, sa patine indigo, sa légèreté, sa fabrication écologique. Celui que vous mettez lors des rdv importants, celui qui ne vous fera jamais transpirer, celui qui n’a pas de doublure, de fioriture ou de détail improbable. Un jean ami, simple et efficace !
Nous savons pertinemment que protéger des chocs est beaucoup plus difficile, voire illusoire (sauf bien sûr à l’aide de casque, dorsale ou gilet airbag, ce qui est un autre débat).
En se concentrant sur l’abrasion, on peut apporter une véritable solution qui ne limite pas la facilité et la liberté du jean conforme à l’idée que l’on s’en fait depuis 140 ans !
Bien sûr, pour ce faire, il faut disposer de la toile magique. La toile ARMALITH®, véritable denim armure qui permet en une seule couche de tissu d’offrir la protection d’un cuir (résistance à l’abrasion supérieure au cuir à poids égal). Et ainsi d’assurer une protection de la peau lors d’une chute moto et glissade sur goudron (norme moto 13595-2) de 10m, 14m, 20m ou 32m selon les modèles.
Maintenant que nous avons un jean BOLID’STER qui protège de l’abrasion, qu’en est-il des protecteurs de chocs ?
Nous avons donc imaginé des protections de genoux à partir d’un polymère breveté, souple et aéré offrant des performances, bien insuffisantes, supérieures à tout ce qui se fait dans le domaine.
Un protecteur de choc 1621 de niveau 2 monté dans une gaine innovante, réglable, et qui va suivre les mouvements avec un maintien exceptionnel qui les rend discrets et confortables à porter.
Ce qui nous anime chez BOLIDS’TER c’est la liberté et la sérénité que nous pouvons apporter aux motards.
Comme vous vous en doutez sûrement, les protections de genoux sont soumises à des normes.
Cette norme est basée sur la mesure de l’énergie résiduelle, après un impact lors d’une chute. On dispose la protection à tester sur une enclume. Ensuite, un percuteur en acier de 5kg, à une hauteur de 1m vient percuter le protecteur, l’énergie d’impact est de 50 joules. Le test s’effectue sur une vitesse de percussion d’exactement 16 km/h.
Les protecteurs BOLID’STER relèvent donc largement le défi du deuxième niveau, puisqu’ils peuvent absorber jusqu’à 39 joules sur une vitesse comprise entre 4 et 100 km/h.
Il est tout de même important de retenir que, quelle que soit l’énergie qu’il restera pour le pilote, elle sera très élevée. Cela s’explique par le fait qu’un motard est largement plus lourd que les 5kg (poids choisi pour les tests), et que sa vitesse est bien souvent supérieure à 16 km/h. Comprenez que la norme est une référence que l’on peut prendre en compte, mais elle ne reflète pas vraiment les énergies mises en jeu lors d’un accident.
C’est pourquoi, selon nous, il est important de différencier norme et certification.
La norme est établie par des ingénieurs et se concentrent sur une seule mesure physique, par exemple la résistance à l’abrasion.
La certification : elle sert plutôt d’outil commercial. Elle permet d’établir un “minimum syndical” pour un vêtement. Elle considère beaucoup de critères et l’importance attribuée à chaque critère fait l’objet de controverse de la part des scientifiques.
Les jeans BOLID’STER dépassent les normes abrasion les plus exigeantes, mais ne sont pas certifiés CE. Quelle que soit la résistance à l’abrasion de nos jeans en ARMALITH®, nous ne pouvons prétendre qu’au niveau B ou C (les plus bas) de la certification CE. Cela s’explique par le fait que les jeans BOLID’STER ne sont pas accompagnés d’office des protecteurs de choc. Si toutefois on s’intéressait de plus près à l’abrasion dans ces certifications, BOLIDS’TER obtiendrait un niveau AA (gamme 14m et 20m) voire AAA (gamme 32m).
Chez BOLID’STER nous souhaitons mettre toute notre attention sur la protection abrasion (le tissu donc), car la performance est mesurée sous des énergies réalistes (de l’ordre de 500 joules). Ainsi, disposer ou non d’une protection abrasion change totalement le bilan accidentologie.
C’est ainsi que les jeans BOLID’STER sont livrés sans protection choc. Les jeans sont ainsi très légers, hydrophiles et respirants et se considèrent comme un jean de tous les jours que l’on à plaisir à porter sans moto et qui sera forcément là en cas de besoin.
Les protections choc CE sont testées avec des énergies de 50 joules et exclusivement à la vitesse de 16Km/h. Dans le meilleur des cas, elles absorbent 15 joules pour le niveau 1 et 30 joules pour le niveau 2 ce qui est bien trop peu pour changer l’issue d’une chute moto. Bien sûr un casque, une dorsale ou un gilet airbag apporte une réelle protection contre le choc, mais malheureusement il n’en est pas de même pour les protecteurs de choc CE 1621.